Le 20 janvier - Journée de deuil national, qui est à la fois un moment de profonde tristesse et de fierté dans notre histoire contemporaine, nous honorons avec la plus profonde gratitude tous nos martyrs qui ont sacrifié leur vie pour l'indépendance, la souveraineté et l'intégrité territoriale de notre pays. »
C'est ce qui ressort d'une déclaration publiée par le ministère des Affaires étrangères d'Azerbaïdjan à l'occasion de la Journée de deuil national.
La politique de discrimination des anciennes autorités soviétiques contre notre pays et notre peuple à une époque où des provocations fabriquées telles que les « événements de Soumgaït » ont été orchestrées et mises en œuvre afin de justifier la poursuite des revendications territoriales infondées de l'Arménie contre l'Azerbaïdjan dans les années 1980, ainsi que la déportation massive des Azerbaïdjanais des territoires de l'Arménie actuelle, ont conduit à la montée du mouvement de libération nationale du peuple azerbaïdjanais.
Dans la nuit du 19 au 20 janvier 1990, des unités et des forces spéciales de l'armée soviétique, ainsi que des contingents de troupes internes, ont brutalement massacré des civils à Bakou, Soumgaït, Lankaran et Neftchala, dans le but de réprimer le mouvement national qui prônait l'indépendance et l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan.
L'agression militaire du 20 Janvier, l'un des crimes contre l'humanité les plus odieux du siècle dernier, commis contre des innocents, dont des enfants, des femmes et des personnes âgées, en violation de toutes les normes du droit international, a fait 150 morts parmi les civils, 744 blessés graves et 4 portés disparus.
Malgré la complexité de la période particulière et les précautions prises par les anciennes autorités soviétiques pour empêcher la propagation des réalités du 20 Janvier, immédiatement après la tragédie, la divulgation de ce massacre brutal à la communauté internationale est associée au nom du leader national Heydar Aliyev.
Après la restauration de notre indépendance et le retour du leader national au pouvoir dans notre pays, un certain nombre de crimes commis contre notre peuple, y compris la tragédie du 20 Janvier, ont fait l’objet d’une évaluation politique et juridique, et en mars 1994, une décision « Sur les événements tragiques commis à Bakou le 20 janvier 1990 » a été adoptée par le Milli Medjlis (Parlement).
Tags:
